Une semaine, ce sont des tuyaux gelés; l’autre, une chaudière en panne. On dirait que tout conspire contre l’achèvement de ce roman! J’ai une journée par semaine pour écrire; une journée sacrée où, sauf circonstances exceptionnelles, je me consacre toute entière à l’écriture. (Bien sûr, je range la chaudière en panne dans la catégorie des circonstances exceptionnelles et, quand il fait -20 oC dehors, pas question de remettre à plus tard la visite du technicien.)

Ça ne m’empêche pas d’écrire le reste de la semaine, mais il m’arrive de manquer de concentration et de motivation après huit ou neuf heures passées à exercer mon « métier alimentaire ».

Et pourtant… j’ai déjà écrit quotidiennement.

Il faut que je revienne à une pratique quotidienne de l’écriture. Il faut que je trouve en moi la volonté et la discipline nécessaires. Je le dois pour mener à terme le travail de réécriture. Il faut que je fasse taire mes peurs : peur que le livre ne soit pas à la hauteur de mes attentes et, inversement, peur qu’il soit excellent et ne réalise mes fantasmes de consécration littéraire.

Mme B. trouve que je sacrifie beaucoup pour mon écriture. Je ne vois pas cela comme un sacrifice. C’est un choix. Il faut se donner les moyens d’atteindre nos objectifs. Dans mon cas, ça signifie plus de temps devant l’ordinateur et le manuscrit.

Catégorie:
La voie de l'écriture
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Joindre la conversation 4 commentaires

  1. Bonjour,
    Quelques lignes en passant.
    C’est toujours intéressant de découvrir d’autres auteurs et leur manière de vivre « en écriture », le temps que l’on y consacre, ces « heures sacrées », la quête d’inspiration au milieu du quotidien, toujours bien inspiré celui-là…
    Bonne continuation.
    Jm

    • Merci de vous être arrêté dans mon petit coin de la toile et d’avoir pris le temps de laisser un commentaire. De fait, j’essaie toujours de garder en tête que, même si le quotidien fait (en apparence) obstacle à l’écriture, il demeure une source vitale d’inspiration. On ne sait jamais quel incident, quelle peccadille nous donnera plus tard matière à écrire!

  2. Si on prenait le temps du doute, le temps des peurs, le temps de la fatigue, le temps des questions et qu’on le prenait pour écrire, on en aurait du temps!
    Et même peut-être le temps des billets de blogue!

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