Et si au fond la vieille tante qui prend vos mains au creux des siennes et, solennellement, déclare « comme tu es courageuse » voulait plutôt dire : « Je suis contente de ne pas être dans tes souliers; parce que moi, à ta place, je m’effondrerais, peut-être même que je me jetterais dans le fleuve avec une pierre attachée à mes pieds. »
Combien je l’ai détesté ce mot, courage; combien de rage il a fait naître en moi. D’ailleurs, la rage ne serait-elle pas l’étincelle qui embrase le courage?
[…] prend du courage — un mot qui m’a longtemps […]