Et si au fond la vieille tante qui prend vos mains au creux des siennes et, solennellement, déclare « comme tu es courageuse » voulait plutôt dire :  « Je suis contente de ne pas être dans tes souliers; parce que moi, à ta place, je m’effondrerais, peut-être même que je me jetterais dans le fleuve avec une pierre attachée à mes pieds. »

Combien je l’ai détesté ce mot, courage; combien de rage il a fait naître en moi. D’ailleurs, la rage ne serait-elle pas l’étincelle qui embrase le courage?

Catégorie:
Et si..., La substantifique moelle
Étiquettes :
,

Joindre la conversation 1 commentaire

Les commentaires sont fermés.

%d blogueurs aiment cette page :