À ma sœur

Et si ma vocation d’autrice trouvait ses origines dans les billets réconciliatoires que je glissais sous ta porte close après nos disputes d’enfants? À la différence de la parole, la plume me donnait le temps de peser mes mots. Et quand je trouvais les mots justes, des mots capables de toucher ton cœur, tu rouvrais ta porte.

Somme toute, j’écris encore pour les mêmes raisons : pour toucher les cœurs et ouvrir des portes.

Catégorie:
Et si..., La voie de l'écriture
Étiquettes :
,

Joindre la conversation 3 commentaires

  1. Il me faudrait donc une ou deux chicanes avec des lecteurs pour trouver les mots pour me réconcilier. Sinon, ma vocation est au calme plat.

  2. Heureusement, il y a autre chose que les chicanes pour inspirer!

  3. La nourriture, pour citer Frédérique Martin (lue à l’instant sur enviedecrire.com) se trouve « aussi ailleurs – dans la vie quotidienne, dans notre capacité d’observation, dans la palette de notre sensibilité, dans les expériences, les confrontations, les moments les plus insignifiants comme les plus intenses, dans la rencontre et la solitude, dans chaque geste qui nous mène d’une minute à l’autre, alors même que nous n’avons aucune certitude d’arriver jusque là. Elle est dans la joie, dans le chagrin, dans l’échec ou la réussite, dans la rue, dans le ciel, au sommet des arbres comme au fond des plus infectes latrines. »

Les commentaires sont fermés.

%d blogueurs aiment cette page :