« Et si tu n’existais pas, dis-moi pour qui j’existerais? Pour traîner dans
un monde sans toi, sans espoir et sans regret […] » Ainsi va une vieille chanson de Joe Dassin. Vous vous en souvenez?
Exister pour l’autre, cette idée romantique de l’amour, peut vous submerger comme une lame de fond.
J’ai failli me noyer vivante pour un amour.
Et s’il n’avait pas existé, cet homme, si je ne l’avais jamais rencontré, si je n’avais pas tout risqué en unissant ma vie à la sienne, où serais-je aujourd’hui? Je me le demande en regardant le sceau de la Cour supérieure de justice apposé sur notre ordonnance de divorce. À travers son regard, j’ai vu l’ampleur de ma force et de mon audace. J’ai appris à me connaître un peu plus.
S’il n’avait pas existé, mon cœur porterait moins de cicatrices et moins de sagesse : j’aurais stagné.
Bonjour Marie-Josée! Ça m’a fait grand plaisir de te rencontrer hier. Les paroles de la chanson de Joe Dassin m’on rapportées des souvenirs – j’écoutais ce disque du début à la fin quand je visitait une de mes tantes à Laval. Je l’ai maintenant sur mon ipod. C’est tellement vrai que les temps difficiles nous forment et nous changent, et sans eux on ne serait pas du tout pareil. Je suis arrivée à une très belle place dans ma vie et c’est grâce aux défis que j’ai dû surmonter dans mon passé.
Au plaisir de te revoir à la prochaine conférence!
Josée
Bonjour Josée! Ce fut également un plaisir de te rencontrer. J’ai visité ton site (frugalfunottawa.ca). Très bien fait! Je vais le consulter quand je manquerai d’inspiration pour mes sorties.