Le soleil derrière l’horizon depuis longtemps s’en est allé. Les stridulations des criquets emplissent la nuit. Je n’ai pas encore écrit. J’ai exposé, j’ai argumenté, j’ai révisé — page après page d’une longue traduction, qui m’a conduite de la déconstruction des genres au crêpage de chignons (il faut le faire, non?). Mais je n’ai pas encore touché au roman, qui patiemment, m’attend sur le coin de la table, liasse de papier barbouillé et froissé retenu par une pince noire. Au hasard des pages volettent les papillons adhésifs de couleur orange, mauve, verte ou rose; des papillons porteurs de rappels cryptiques et d’idées fragmentaires. Je lance mon logiciel de traitement de textes, j’ouvre le fichier… Où en étais-je? Ah, oui!

 « Les coups n’en finissent pas de pleuvoir sur cette famille. Elle craque. »

 Au travail.

Catégorie:
La voie de l'écriture
Étiquettes :
%d blogueurs aiment cette page :