Certaines clament que Noël est la fête des enfants. (Soit, mais l’enfant que chacune a été continue de vivre — avec ses blessures et ses peurs — au fond de notre cœur; en vérité, Noël devrait donc être la fête de tout le monde.)

Les cyniques claironnent que Noël n’emballe que les marchands. (J’ai fabriqué de mes propres mains plusieurs des cadeaux que j’offrirai; j’ose croire qu’ils ne feront pas moins plaisir.)

Il y en a qui, dans la joie et l’authenticité, fêteront vraiment, entourés des gens qui leur sont les plus chers, au coin du feu, sous les étoiles, au pied d’un autel ou autour d’une table croulant sous le poids des victuailles.

Il y en aussi pour qui cette journée sera la plus sombre de l’année (même si les jours ont, de fait, recommencé à allonger); la plus sombre, parce qu’obscurcie par la solitude, les conflits familiaux, la pauvreté, etc.

À tous les hors-la-fête, j’offre ces mots :

quand s’étire la nuit
quand le noir suffoque l’espoir
allume une bougie

Catégorie:
Périphérie, Poésie
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