Je n’écris pas ces jours-ci. Alors, je lis.
Le saviez-vous, Rue des libraires — le portail des librairies indépendantes du Québec — vend aussi des livrels? L’interface du site est d’ailleurs la plus élégante et la plus conviviale que j’aie vue jusqu’à présent.
Le réseau des librairies indépendantes du Québec a lancé ce mois-ci une webémission consacrée à la littérature, qu’anime Elsa Pépin : Rature et lit. Pour la première, l’animatrice reçoit les cinq finalistes du Prix des libraires 2012. J’ai trouvé le début plutôt soporifique, mais la discussion s’est animée quand elle s’est tournée vers le livre de Karoline Georges, Sous béton. La formule a du potentiel.
Dimanche, dans le train, j’ai terminé la lecture d’À toi, de Kim Thuy et Pascal Janovjak. Ce livre rassemble la correspondance que l’écrivaine et l’écrivain ont échangée sur une période de trois mois. Ils y parlent de leur vécu de déracinés, de l’écriture, de leur vision de l’amour, du monde, etc. Ce n’est pas Ru, mais il y a quand même de beaux passages dans ce petit livre :
[…] on n’a jamais que la beauté que l’on mérite — celle du regard que l’on porte sur les choses.
J’ai entamé aussitôt Maleficium, de Martine Desjardins, un inclassable au parfum d’interdit. Elsa Pépin, justement, écrivait à son sujet dans La Presse que ce livre, « présenté comme le traité hérétique d’un certain abbé Savoie (1877-1913), recèle d’étranges histoires d’horreur aussi excitantes que malaisées. » « Jamais le péché ne vous aura semblé aussi irrésistible », conclut l’éditeur en quatrième couverture. C’est juste. La langue de Desjardins, d’une précision et d’une élégance rares, est aussi irrésistible.
Ma prochaine lecture sera sans doute, le tome 2 des Chroniques du Nouvel-Ontario, dont la version ePub est enfin en ligne (plusieurs semaines après la version imprimée et la version PDF). On peut en lire un extrait et acheter la version imprimée sur À vos livres, le site du Regroupement des éditeurs canadiens-français; toutefois, pour la version numérique, il faut se tourner vers Rue des libraires, Archambault ou Renaud-Bray. Étrange, mais c’est comme ça. Enfin, j’ai bien hâte de le lire, ce second volet des chroniques d’Hélène Brodeur — un classique de la littérature franco-ontarienne.
Bonne lecture de Entre l’aube et le jour, j’ai hâte d’entrendre vos commentaires!
[…] parlé précédemment du site Rue des libraires et de la bibliothèque du projet Gutenberg. Des éditeurs ont leur propre cyberboutique où ils […]
[…] parlé précédemment du site Rue des libraires et de la bibliothèque du projet Gutenberg. Des éditeurs ont leur propre cyberboutique où ils […]