Avez-vous vu le film Intouchables? J’ai adoré, et je ne suis pas la seule. Par un chaud après-midi de juillet, je me suis stationnée dans la salle merveilleusement vieillotte du Bytown pour le regarder en me gavant de maïs éclaté.

J’ai repensé à ce film ce matin en me disant que, lorsqu’on vit avec un handicap, ça aide d’avoir des ressources financières quasi illimitées. Je venais de passer un certain temps sur Internet et au téléphone afin de trouver une chambre d’hôtel à Montréal — une chambre avec salle de bain pleinement accessible. Des amis m’avaient recommandé un établissement offrant des chambres à un prix raisonnable au centre-ville, mais, vérification faite, on n’y trouve pas de chambres  « adaptées » à proprement parler. J’ai donc dû me tourner vers un hôtel plus cher. L’accessibilité, semble-t-il, est encore un luxe.

Pourtant, s’il y a une chose qu’Intouchables enseigne, c’est qu’on a davantage à gagner de la solidarité que de l’exclusion.

Catégorie:
Périphérie
Étiquettes :
, ,
%d blogueurs aiment cette page :