Je dépoussière le blogue en écoutant Jorane. Le téléphone sonne; c’est mon père qui appelle depuis sa montagne estrienne. Il s’enquiert des préparatifs du lancement. La parenté de Montréal a appris la nouvelle par Facebook et viendra me saluer au Salon du livre de Montréal en novembre. Bien. Je ne morfondrai pas de solitude derrière ma table.
La sortie en librairie, le lancement, la promotion : pour moi, ils représentent la fin, un adieu à des personnages qui m’habitent depuis sept ans; pour les autres ils représentent le début, la manifestation du livre. Si j’ai bien fait mon travail, ils seront à leur tour, momentanément, habités par ces personnages.
En attendant, la vie continue. J’ai un nouveau roman à écrire, de nouveaux personnages à apprivoiser.
Bonjour Marie-Josée
Je suis effectivement habitée par ces personnages et je t’en remercie beaucoup ainsi que de la dédicace . Ce livre fera parti de ceux que l’on conseille à nos amis. Ton père a bien raison d’être fière de toi,
Sylvie Ouellet
Merci beaucoup Sylvie.