J’ai célébré jeudi soir le lancement d’Un jour, ils entendront mes silences au bistro de la Nouvelle Scène (plus de photos ici). Pour l’occasion, j’ai lu un extrait du troisième chapitre, intitulé « Tout ce qui vole n’a pas deux ailes », dans lequel Corinne goûte, pour la première fois, la joie de voler.
De fait, j’ai le sentiment de voler cette semaine. Tous les tâtonnements et les moments de doute prennent leur sens. Sept ans. Il m’a fallu sept ans pour enfanter de ce livre, mais la longue gestation avait ses raisons d’être. Elle était nécessaire.
En entrevue ce matin aux Divines tentations de Danièle Grenier, à la radio de Radio-Canada, j’ai parlé de cette gestation, des différents éléments à partir desquels j’ai élaboré le roman.
C’est lundi l’Action de grâce, et je rends grâce pour tout cela.
Sept ans, quelle persévérance… Cette soirée lecture devait être très émouvante.
Quand il faut aussi exercer un autre métier pour payer les factures, on écrit forcément plus lentement.