
C’est la nuit, déjà
Noir nocturne de l’automne et
Ses clairs artifices
Fort, féroce le vent
Souffle entre les édifices
Va, file, fuit cette île
Dans un banc de brumes
Parlement, repères, soleil
Volatilisés
Les branches dénudées
Montrent chacune de leurs courbes
Leurs blessures aussi
Spleen de novembre
Arbres et béton se confondent
Retourne au terrier
Un souffle du nord
De givre enrobe le monde
Dragée pour soleil
Couette de nuages
Toute la nature s’endort
Et toi avec elle
Catégorie:
Poésie