Citation de Robert Half : «La persévérance rend l'impossible possible; le possible probable et le probable, certain.»

Finir.

Aller jusqu’au bout.

Persévérer dans l’effort bien qu’ignorant comment on l’accueillera au bout du compte, ce nouveau livre, s’il trouvera un public.

Continuer sachant que le lectorat d’ici tend à préférer les romans qui viennent d’ailleurs (de l’anglophonie en particulier).

Confronter le silence dans un long tête à tête avec le manuscrit.

Polir une à une les phrases comme des joyaux ou les déchiqueter sans merci.

D’autres autrices me disent aimer cette étape du travail : la réécriture. Elle est mon chemin de croix. J’en sais la nécessité, bien sûr, mais c’est pendant la réécriture que je m’essouffle et que je dois lutter contre l’envie d’abandonner. Le fil d’arrivée, pourtant si proche, ne me semble jamais plus loin qu’en pleine révision.

J’ai une collection de citations que j’ai retranscrites sur des cartes. Ce matin, justement, la citation que j’ai pigée parlait de… persévérance.

Catégorie:
La voie de l'écriture
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Joindre la conversation 2 commentaires

  1. Lectorat d’ici préfère les romans anglophones?
    Où ça ici?

  2. Pas les romans anglophones, mais les romans d’ailleurs…

    Ici, c’est l’Ontario français; mais mon propos se veut aussi représentatif de la situation au Québec et ailleurs au Canada français. Les Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens lisent très peu leur propre littérature (Radio-Canada a récemment interviewé François Paré à ce sujet). Au Québec, même si des livres québécois réussissent assez souvent à se tailler une belle place au palmarès des ventes, ce sont quand même les grands succès étrangers (étatsuniens, britanniques, français et autres — traduits ou non) qui dominent. Je pense entre autres aux livres de E. L. James, aux séries comme Harry Potter et Hunger Games.

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