Désorientée devant les morceaux du manuscrits à assembler et polir, j’ai repris le livre de Natalie Goldberg, Wild Mind — Living the Writer’s Life. J’ai parcouru les passages soulignés et j’ai lu :

[…] l’écrivaine doit accepter de s’asseoir au fond de la fosse, se résoudre à y rester, puis laisser venir à elle les bêtes sauvages et même les appeler pour se mesurer à elles, les coucher sur le papier plutôt que de s’enfuir*.

Surtout ne pas fuir. Dompter la ménagerie de pixels et de papier sur mon bureau.

* Texte original : «[…] a writer must be willing to sit at the bottom of the pit, commit herself to stay there, and let all the wild animals approach, even call them up, then face them, write them down, and not run away.» (Bantam, 1990, p. 29)

Catégorie:
Écrire c'est, Citations, La voie de l'écriture
Étiquettes :
, ,

Joindre la conversation 3 commentaires

  1. J’aime bien cette idée de dompter les pixels. Je suis dans le même bateau devant le texte que me nargue, m’interpelle comme le chant des sirènes. Je me bouche les oreilles pour me rendre compte que le bruit est dans ma tête.

  2. En lisant ton commentaire, Gabriel, j’ai pensé immédiatement à un vers de Shakespeare, découvert à travers les écrits d’Anne Hébert : «It is a tale | Told by an idiot, full of sound and fury, | Signifying nothing.» Il faut savoir distinguer ce que nous cachent ces bruits insignifiants, l’essentiel…

  3. j’ai moi aussi beaucoup lu et repris plusieurs fois les livres de Natalie Goldberg (wild mind et les autres de la meme époque) c’est tres bien pour débloquer quand on est coincé ou qu’on trouve des prétextes pour ne pas écrire etc.

Les commentaires sont fermés.

%d blogueurs aiment cette page :