Club de lecture : Un jour, ils entendront mes silences

Q1.
Avez-vous aimé ce livre? Pourquoi ou pourquoi pas?

Q2.
Quel est votre passage préféré? Pourquoi?

Q3.
Discutez du choix d’une protagoniste muette pour raconter l’histoire. Quel effet ce choix a-t-il produit sur vous à la lecture?

Q4.
Il se passe relativement peu de choses dans ce livre. La tension tient surtout à ce qui n’est pas dit ou ne peut pas se dire. Les silences sont souvent décrits comme parlants (jacasseurs même); tandis que la parole semble cacher plus qu’elle communique, comme dans ce passage (p. 78) : « Le « chérie » de Raymond résonne d’anxiété paternelle. Je sonde son expression, sa posture, ses gestes; je cherche à distinguer ses couleurs. De toute évidence, il redoute mes soubresauts, ou pire une crise. ». Discutez du jeu entre le dit et le non-dit dans le roman.

Q5.
L’eau revient souvent comme symbole ou métaphore, notamment dans ce passage (p. 41) : « Je pleus sur son mariage. J’irai pleuvoir aux confins des nues, où les gouttes d’eau éclatent en arcs-en-ciel. » Avez-vous relevé d’autres passages qui font directement ou indirectement référence à l’eau? Quels sont vos préférés? Qu’évoquent-ils pour vous?

Q6.
Avez-vous remarqué la manière dont sont formulés les titres des chapitres? Qu’en pensez-vous?

Q7.
Le dernier chapitre s’ouvre par une question : « Ai-je glissé? » Comment y répondez-vous?

Q8.
L’autrice a indiqué en entrevue que le roman était né de son exaspération devant le capacitisme (ou validisme) des médias dans leur traitement de l’Affaire Latimer. Discutez.

Q9.
Cette lecture a-t-elle changé votre vision de la normalité?