Prix et ventes

Les prix littéraires influencent-ils vos lectures?

En France, quelque 700 livres sont parus durant la rentrée littéraire de 2010. L’auteur Alain Mabanckou, faisant écho à Frédéric Beigbeder, affirmait sur son blogue (Black Bazar) que « la rentrée littéraire est une maladie française qu’il ne faut surtout pas soigner »!

Ajoutez à cela les titres québécois, belges, canadiens… La maladie prend alors des allures de pandémie! À l’évidence, une lectrice doit faire des choix. Et j’avoue que mes choix sont parfois guidés par les prix littéraires. Le Figaro les appelle les « machines à vendre ». Comme écrivaine, je rêve bien sûr d’en remporter… un jour!

Sur le blogue De nos pinceaux et de nos stylos, Claude Lamarche parlait récemment des « limites des maisons d’édition régionales ». Certes, elles ne disposent pas des mêmes budgets, mais j’ose croire qu’un bon livre, même publié chez un petit éditeur, finit par trouver son lectorat. Le cas de Johanna Skibsrud le prouve. Son premier roman, intitulé The Sentimentalists, a remporté le Giller — la plus haute distinction littéraire au Canada anglais. Il a pourtant été publié chez un obscur éditeur de la Nouvelle-Écosse : Gaspereau Press.

La ville d’Ottawa a aussi son prix littéraire. Comme les prix du Gouverneur général et comme les prix Trillium, il s’agit d’un prix bilingue. Cet automne, le prix de langue française a été remis à mon amie Claire Rochon, pour son superbe recueil de poésie Fragments de Sifnos. Il figure dans ma bibliothèque Babelio et, si vous aimez la poésie, je vous encourage à découvrir ce petit bijoux lumineux.

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