De tremblements en découvertes
Le numéro 151 de la revue Liaison est arrivé dans ma boîte aux lettres cette semaine. J’ai relu ma critique de L’homme qui mangeait des livres, roman de Patrice Robitaille. Une critique très dure.
Je tremblais presque quand j’ai envoyé par courriel mon texte à la revue. Étais-je allée trop loin?
Je vise toujours à offrir une critique juste et équilibrée, qui met en lumière tant les points forts que les points faibles d’un livre. Je m’abstiens d’insultes gratuites, puisque je sais combien de temps et d’efforts il faut pour accoucher d’un roman. Pour autant, je n’encense pas un livre faiblard! (Comme le soulignait récemment Jean Barbe, « les louanges ne veulent plus rien dire » quand tout le monde y a droit.)
Je pourrais longuement discourir sur mes angoisses de critique littéraire, mais que pourrais-je dire que d’autres n’ont dit avant? Et pourquoi est-ce que je continue à critiquer les œuvres de confrères et consœurs si j’en pâtis? Très égoïstement, parce que la critique m’aide à parfaire ma propre écriture.
Un peu plus tôt ce mois-ci, est également parue ma chronique printanière dans À bon verre, bonne table (vol. 18, no 4), intitulée « Tout le monde dehors ». J’y recense deux livres, sans trembler :
La route des grands crus de la bière – Québec et Nouvelle-Angleterre, de Martin Thibaul et David Lévesques Gendron, publié chez Québec-Amérique.
Balcons, terrasses et petits jardins, de Lise Meunier, publié chez Fleurus.
EXTRAIT : « Le retour du printemps nous pousse à sortir du cocon feutré du foyer. Certains choisiront de lézarder au jardin ou sur le balcon. D’autres se sentiront appelés par la route et voudront partir en quête de découvertes. »