L’enfance par elle-même
Quelle agréable surprise de trouver un exemplaire de Bondrée dans ma boîte aux lettres! J’avais justement réservé un exemplaire numérique à la bibliothèque, car je voulais me préparer pour mon café littéraire avec Andrée A. Michaud aux Correspondances d’Eastman : « L’enfance par elle-même ». Je n’avais encore rien lu de cette écrivaine québécoise, qui compte pourtant déjà neuf romans et deux Prix du Gouverneur général à son actif.
Les premiers mots nous agrippent. C’est le genre d’amorce que toute autrice souhaite écrire :
Bondrée est un territoire où les ombres résistent aux lumières les plus crues […]
Hier, plonger dans ces ombres m’a fait oublier quelques instants celles qui planent sur ma vie ces jours-ci.