Ténèbres et lumières covidiennes
Une phrase sublime me revient souvent en tête ces jours-ci, une phrase comme toute autrice rêve d’en écrire un jour. Elle est de l’écrivain anglais Charles Dickens et ouvre un roman intitulé Le conte de deux cités.
C’était le meilleur et le pire de tous les temps, le siècle de la folie et celui de la sagesse; une époque de foi et d’incrédulité; une période de lumières et de ténèbres, d’espérance et de désespoir…
Dickens s’intéressait au fossé entre les riches et les pauvres, mais lumières et ténèbres, foi et incrédulité autant que folie et sagesse existent aussi de façon simultanée dans nos vies individuelles.
Ses mots décrivent ainsi fort bien la présente pandémie, qui nous a donné les ténèbres du confinement, de la solitude, des pertes d’emploi et des morts, mais aussi la (re)découverte lumineuse de joies toutes simples telles que le pain maison, le crochet et les longues conversations au téléphone. Grâce à la pandémie, j’ai en outre eu accès de mon salon à des formations données loin de chez moi, dont un cours de Natalie Goldberg sur l’écriture comme pratique d’exploration de soi, une pratique pour court-circuiter mon Censeur intérieur et apprendre à écrire plus librement.