Écrire c’est… [35]
Désorientée devant les morceaux du manuscrits à assembler et polir, j’ai repris le livre de Natalie Goldberg, Wild Mind — Living the Writer’s Life. J’ai parcouru les passages soulignés et j’ai lu :
[…] l’écrivaine doit accepter de s’asseoir au fond de la fosse, se résoudre à y rester, puis laisser venir à elle les bêtes sauvages et même les appeler pour se mesurer à elles, les coucher sur le papier plutôt que de s’enfuir*.
Surtout ne pas fuir. Dompter la ménagerie de pixels et de papier sur mon bureau.
* Texte original : «[…] a writer must be willing to sit at the bottom of the pit, commit herself to stay there, and let all the wild animals approach, even call them up, then face them, write them down, and not run away.» (Bantam, 1990, p. 29)