Petite délinquance de romancière
Hier, j’ai visité la Grande bibliothèque de Montréal. J’ai trouvé mon livre dans les rayons des nouveautés. Mon livre revêtu d’une belle couverture rigide de bibliothèque. Il avait été lu. Le papier portait par endroit des marques de pliure. Entre les pages, quelqu’un avait oublié un bout de papier sur lequel était griffonné un numéro. J’ai glissé à mon tour une note entre les pages : un clin d’œil à la prochaine personne qui empruntera cet exemplaire de mon roman.
Je me suis sentie vaguement délinquante.