Improvisation poétique du dimanche
l’humanité, cette plaie suintante
l’humanité, cri de douleur qui rêve d’orgasme
le bonheur est une atypie récessive
pour le prévenir
il y a les fermes d’anxiété
appelées actualités
l’humanité, cette plaie suintante
l’humanité, cri de douleur qui rêve d’orgasme
le bonheur est une atypie récessive
pour le prévenir
il y a les fermes d’anxiété
appelées actualités
C’est la nuit, déjà
Noir nocturne de l’automne et
Ses clairs artifices
Fort, féroce le vent
Souffle entre les édifices
Va, file, fuit cette île
Dans un banc de brumes
Parlement, repères, soleil
Volatilisés
Les branches dénudées
Montrent chacune de leurs courbes
Leurs blessures aussi
Spleen de novembre
Arbres et béton se confondent
Retourne au terrier
Un souffle du nord
De givre enrobe le monde
Dragée pour soleil
Couette de nuages
Toute la nature s’endort
Et toi avec elle
Et toujours ce rat
sors les balais, dégage-moi
la crasse, toute la crasse
Gris, noir et rouge
mort le rat, sa carcasse molle
pave mes rétines
Les rouges de l’automne
Dans la lumière du matin
Comme une transcendance.
Sous un parapluie
elle est bien jolie, la pluie
top, top, plouc et swiche
Surprise au jardin
Une rose tardive
Odorante à souhait
Trois X, c’est-à-dire trente. Rien d’indécent! Mes excuses à celles et ceux qui en seraient déçus… Je continue le petit exercice commencé en mai, à savoir : composer de courts poèmes pour recouvrer le précieux temps « perdu » sur la route. J’ai pris du retard dans la transcription. Je publierai cette récolte au fil des semaines à venir, mais il pourrait y avoir un certain décalage météorologique…
Frissonnent les os
Mains dans les poches, épaules levées
Ciel bleu à pleurer
Une lumière glauque
La fin du jour, c’est l’automne
Ou un autre mensonge?