Écrire c’est… [25]

Écrire c’est, beaucoup, récrire. Quand j’arrive à ménager du temps pour ma vie d’écrivaine ces jours-ci, je récris.

Envie de jeter un coup d’œil sur ma table de travail? Voici un petit extrait pour exciter votre appétit :

Elle a dormi. Dans cette niche à deux mètres du sol, garnie d’oreillers et de traversins, elle a dormi, malgré le bouleversement survenu dans son corps, malgré la chose en elle. Elle a dormi d’un sommeil agité de rêves troubles, qui ont déposé dans son cœur une indicible tristesse — la tristesse des trous, comme celui creusé par la mort de l’oncle Naldo, mais pire, bien pire… Elle ne veut pas y penser.

Et j’ai cliqué sur « Envoyer »

Jeune femme dormant sur son bureauRéécriture, polissage, correction.

J’ai repassé un à un les chapitres du manuscrit. J’ai consacré à la tâche la quasi-totalité de mes temps libres depuis février.

Hier, j’ai formaté le document pour l’éditeur et mis à jour la table des matières. Ce matin, j’ai passé le texte à Antidote.

Enfin, j’ai généré un fichier PDF que j’ai joint à un courriel.

Et j’ai cliqué sur «Envoyer».

Maintenant, je vais aller me reposer.

Image : Riva Helfond, 1939, dans la collection de la Bibliothèque publique de New York

Coup d’œil sur ma table de travail

Collage - réviser

Manuscrit annoté, bouts de papiers couverts de scribouillages, papillons adhésifs ici et là… Un coup d’œil sur ma table de travail.

Encore 23 000 mots à réviser avant de présenter ce nouveau roman à mon éditeur.

Grimper aux arbres

Arbre, Victoria 2000 retouché

J’ai fendu l’air dans un planeur, mais je n’ai jamais grimpé aux arbres. Je me rappelle l’époque où, petit singe, j’escaladais le comptoir et y posais mon derrière pour fouiller dans les armoires. La perspective d’une géante. Ça ressemble à ça, grimper aux arbres?

L’imagination peut-elle se substituer à l’expérience?

Image ci-dessus : arbre devant l’assemblée législative de la Colombie-Britannique, 2000.

 

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